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Page:Senancour - Rêveries sur la nature primitive de l’homme, 1802.djvu/338

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SOMMAIRE
De la dixième Rêverie.



Habitude ; permanence de son pouvoir. Les désirs changent, la séduction passe, le plaisir isolé s’oublie ; mais l’habitude prolonge sa douceur jusqu’au dernier moment de la vieillesse. Son empire est plus sensible sur l’homme bon et sur l’homme droit. Comment elle convient au sage. Même dans les suppositions romanesques, les plaisirs variés ne séduisent point comme la peinture des habitudes, pouces et constantes.