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Page:Senancour - Rêveries sur la nature primitive de l’homme, 1802.djvu/350

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à l’homme isolé qui cherche des sensations selon ses besoins, et des hommes selon la nature. Pouvoir des sons sur l’homme. L’ouïe est de tous nos sens celui qui nous ébranle et nous modifie le plus profondément, et qui agit le plus sur ce que l’on nomme la sensibilité morale. De la succession des sons. De la musique.

Vieillesse inévitable de l’espèce humaine. Vieillesse du globe. Progrès du siècle présent. Possibilité pour l’homme d’une extension beaucoup plus grande encore. Limites insurmontables de ses facultés passives. Des tems de superstitions et de servitude. De l’époque où tout sera indifférent, ridiculisé et avili. Des lieux où l’homme pourroit encore s’arrêter et prévenir une plus funeste déviation.



FIN.