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Page:Servières - Richard Wagner jugé en France, 1887.djvu/47

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RICHARD WAGNER JUGÉ EN FRANCE

vembre et 3 décembre 1840) ; — De l’ouverture (10, 14, 17 janvier 1841) ; — Un musicien étranger à Paris (31 janvier, 7 et 11 février 1841) ; — Caprices esthétiques, le musicien et la publicité (Jeudi 1er avril, article inséré par erreur sous la signature : Verner) ; — Étude sur le Freischütz, qui parut les 23 et 30 mai, avant la représentation à l’Opéra (6 juin 1841) du Freischütz, traduit par Em. Pacini et mis en scène avec les récitatifs de Berlioz ; — Une soirée heureuse, fantaisie sur la musique pittoresque (24 octobre et 7 novembre). Enfin il écrivit sur Halévy et la Reine de Chypre, représentée à l’Opéra à la fin de 1841, une longue étude publiée dans les numéros des 27 février, 13 mars, 24 avril et 1er mai 1842, qui ressemble beaucoup à un éloge de commande, à une réclame pour Schlesinger, éditeur de bipartition[1]. Il chercha plus tard, dans son Esquisse biographique, à faire oublier ses dithyrambes en l’honneur d’Halévy, en accusant celui-ci de n’écrire ses opéras qu’en vue de s’enrichir. Berlioz dont il a reçu des encouragements n’est

    Grandes figures d’hier et d’aujourd’hui (Balzac, Gérard de Nerval, Wagner et Courbet), 1 vol. in-12 orné de 4 portraits à l’eau-forte par Bracquemond, 1861, Poulet-Malassis. — Berlioz, dans une chronique des Débats (6 décembre 1840) où il rendait compte du dernier concert offert à ses abonnés par la Gazette musicale, glissa un mot aimable pour le jeune auteur de Une visite à Beethoven.

  1. Pendant son premier séjour à Paris, Wagner, dit Fétis, avait écrit pour la Gazette musicale une analyse des opéras de Meyerbeer, extraordinairement élogieuse, sans doute en reconnaissance des bons procédés du maître à son égard. L’article ne parut pas, mais il fut conserve dans les bureaux du journal.