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Page:Servières - Tannhæuser à l’Opéra en 1861, 1895.djvu/135

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APPENDICE
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I


ADDITIONS ET CORRECTIONS


Page 10 : En son excellent ouvrage ; Richard Wagner d’après lui-même (in-18. Paris, 1893, Fischbacher, 2e vol.), M. G. Noufflard rappelle, d’après la correspondance de Wagner avec Liszt, qu’à la fin de 1852, Vieuxtemps et Belloni (secrétaire de Liszt), de passage à Zurich, ayant fait entendre à Wagner que les brochures de Liszt lui avaient donné une certaine célébrité à Paris, le maître eut l’idée d’offrir Tannhæuser à l’Opéra et qu’il fit commencer une traduction française de cet ouvrage par son ami le poète Hervegh. (Ce serait donc cet essai de traduction qu’aurait vu à Zurich B. Damcke). Il songeait à confier les principaux rôles à sa nièce, Johanna Wagner, la créatrice d’Elisabeth à Dresde, qui se trouvait alors à Paris, et au ténor Roger qu’il avait entendu deux ans auparavant dans le Prophète et dans lequel il voyait le Tannhæuser rêvé.

Dans le courant de l’année suivante et pour lui rendre service, Liszt aurait travaillé à un rapprochement entre Wagner et Berlioz. Celui-ci écrivait