Aller au contenu

Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1872, tome 10.djvu/193

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
189
SCÈNE XIII.

quarante encore, tous grands faiseurs dans notre état, et qui vivent désormais à la grâce de Dieu.


Entre Abhorson.
abhorson.

Maraud, amenez ici Bernardin.

le clown, appelant.

Maître Bernardin, il faut vous lever pour être pendu ! Maître Bernardin !

abhorson.

Holà, Bernardin !

bernardin, de l’intérieur.

La vérole vous étrangle ! Qui est-ce qui fait ce bruit-là ? Qui êtes-vous ?

le clown.

Vos amis, monsieur ! le bourreau ! Ayez la bonté de vous lever, monsieur, qu’on vous mette à mort.

bernardin, de l’intérieur.

Au diable, chenapan ! au diable ! J’ai envie de dormir !

abhorson, au clown.

Dites-lui qu’il faut qu’il s’éveille, et promptement.

le clown.

Voyons, maître Bernardin, éveillez-vous, qu’on vous exécute ; vous dormirez après.

abhorson.

Entrez, et ramenez-le.

le clown.

Il vient, monsieur, il vient ; j’entends le bruissement de sa paille.


Entre Bernardin.
abhorson, au clown.

La hache est-elle sur le billot, maroufle ?