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Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1872, tome 10.djvu/428

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JULES CÉSAR.

lucius.

— Les cordes sont fausses, monseigneur.

brutus.

— Il croit être encore à son instrument… — Lucius, éveille-toi.

lucius.

— Monseigneur ?

brutus.

Est-ce que tu rêvais, Lucius, que tu as crié ainsi ?

lucius.

— Monseigneur, je ne sais pas si j’ai crié.

brutus.

— Oui, tu as crié… As-tu vu quelque chose ?

lucius.

Rien, monseigneur.

brutus.

— Rendors-toi, Lucius… Allons, Claudius ! — Et toi, camarade, éveille-toi !

varron.

Monseigneur ?

claudius.

Monseigneur ?

brutus.

— Pourquoi donc, mes amis, avez-vous crié ainsi dans votre sommeil ?

varron et claudius.

— Avons-nous crié, monseigneur ?

brutus.

Oui ; avez-vous vu quelque chose ?

varron.

— Non, monseigneur, je n’ai rien vu.

claudius.

Ni moi, monseigneur.