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Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1872, tome 11.djvu/271

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SCÈNE VIII.

hotspur.

— Maintenant je vois que le diable comprend le welche, — et je ne m’étonne pas qu’il soit si fantasque. — Par Notre-Dame, il est bon musicien. —

lady percy.

Alors vous devriez être musicien dans l’âme ; car vous êtes tout à fait gouverné par votre fantaisie. Restez tranquille, bandit, et écoutez la lady chanter en welche.

hotspur.

J’aimerais mieux entendre Lady, ma braque, hurler en irlandais.

lady percy.

Veux-tu avoir la tête rompue ?

hotspur.

Non.

lady percy.

Eh bien, reste tranquille.

hotspur.

Pour ça, non plus ! C’est la manie des femmes !

lady percy.

Maintenant, Dieu te conduise !

hotspur.

Au lit de la dame welche !

lady percy.

Que dis-tu là ?

hotspur.

Paix ! elle chante.

Lady Mortimer chante une chanson welche.
hotspur, reprenant.

Allons, Kate, je veux une chanson de vous aussi.

lady percy.

De moi ! Nenni, sur ma parole !

hotspur.

Nenni, sur ma parole ! Mon cœur, vous jurez comme