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Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1872, tome 11.djvu/312

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HENRI IV.


Entre Hotspur.
hotspur.

— Douglas, si tu t’étais battu ainsi à Holmédon, — je n’aurais jamais triomphé d’un Écossais.

douglas.

— Tout est fini : victoire complète ! voilà le roi étendu sans vie.

hotspur.

Où ?

douglas.

Ici.

hotspur.

— Cet homme, Douglas ? Non, je reconnais parfaitement son visage : — c’était un vaillant chevalier ; son nom était Blunt ; — il était équipé comme le roi.

douglas, regardant le cadavre.

— Qu’un fou accompagne ton âme partout où elle ira ! — Tu as payé trop cher un titre d’emprunt. — Pourquoi m’as-tu dit que tu étais le roi ?

hotspur.

— Le roi a beaucoup de combattants habillés comme lui.

dougus.

— Eh bien, par mon épée, je pourfendrai tous ses habits ; — je massacrerai toute sa garde-robe, pièce à pièce, — jusqu’à ce que je rencontre le roi.

hotspur.

Allons, en avant ! — Nos soldats soutiennent parfaitement la lutte.

Ils sortent.


Nouvelles fanfares d’alarme. Entre Falstaff.
falstaff.

J’ai eu beau ne pas régler mon compte à Londres, j’ai