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Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1872, tome 11.djvu/451

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SCÈNE XVI.

Vois qui est à la porte, là… Holà ! qui frappe ?

Davy sort.
falstaff, à Silence qui avale une rasade.

Oui-dà, vous m’avez fait raison.

silence, chantant.

Fais-moi raison,
Et arme-moi chevalier.
Samingo !

N’est-ce pas ça ?

falstaff.

C’est ça.

silence.

C’est ça ? Avouez donc qu’un vieux homme est encore bon à quelque chose.

Rentre Davy.
davy.

N’en déplaise à Votre Honneur, c’est un Pistolet qui arrive de la cour avec des nouvelles.

falstaff.

De la cour ? qu’il entre !

Entre Pistolet.

Eh bien, Pistolet ?

pistolet.

Dieu vous garde, sir John !

falstaff.

Quel vent vous a soufflé ici, Pistolet ?

pistolet.

Ce n’est pas ce mauvais vent qui ne souffle rien de bon à personne… Suave chevalier, tu es maintenant un des plus grands personnages du royaume.

silence.

Par Notre-Dame, je le crois ; après le bonhomme Pouf de Barson cependant !