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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/102

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Fait claquer son long fouet sur la route de Berre,
Elle accourt vigilante, heureuse et la première.
Les coquillages frais lui caressent les mains ;

Elle reçoit en eux le sel et le matin
Qu’elle prie un moment avant que d’aller vendre.

Et comme si son cœur de femme s’en voulait
De ne pouvoir garder tout ce qu’on doit lui prendre
Elle ment en criant : « les moules de Calais !… ».