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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/125

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I


Les clairs chariots d’argent qui portent ma jeunesse
            Brisent leurs beaux essieux,
Et je me trouve seul, perdu dans ma tendresse,
            Sur la route des cieux.

Je mets trois longues nuits à regagner la terre
            L’ayant pour tout abri,
Dès que j’ouvre mon cœur à la fausse lumière,
            Me voilà reparti.