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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/127

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II


Puisque Dieu l’a voulu, mon cœur, reprend ta course.
            Va, pauvre et doux ramier !
Prends un peu de clarté, bois un peu d’eau de source,
            Effeuille ton rosier.

Demain tu sais le sort qui t’attend. Fais en sorte
            D’oublier en chemin,
Le plus que tu pourras, cette espérance morte
            Qui te donne la main.