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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/141

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VIII


La fontaine dont l’eau reflète les dauphins
Est comme une couronne au milieu de la place.
Un hôtel la fait sienne, un autre hôtel l’enlace
De sa fenêtre ouverte tremble un baldaquin.

Le silence est un page et sa robe est unie.
Les arbres paresseux de l’automne sans bruit
Jettent, en courtisans, une petite pluie
De feuilles d’or. Et l’eau de la fontaine luit.