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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/17

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III


Aix, musicale et belle avec la fièvre aux joues,
            Aix où les pas clouent le silence,
Chambre royale et nue avec l’alcôve immense
            Où dort le souvenir d’Anjou !

La ville a le parfum des guirlandes fanées.
            Contre les portes à marteaux
Pour aviver ce bal de cour sur un tombeau
            Je mets mon âme décorée.