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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/43

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XII


Le vent qui déracine et fait tomber les fruits
Entoure ma maison de son ombre fuyante.
Demain je trouverai des branches abondantes
Sur la route du jour dévasté par la nuit.

Le vent ne touche pas le travail de ma vie
Car il est inutile et je n’ai pas semé.
Mais dans l’air de la lampe et des volets fermés
Je songe aux moissonneurs dont la peine infinie