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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/53

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I


Pourquoi mon cœur est-il cette coupe fragile
            Qui ne peut contenir
Toute la terre rouge et tous les champs fertiles,
            Et tout leur avenir ?

Pourquoi ne suis-je pas aussi grand que moi-même
            Quand je vois mon pays ?
Pourquoi ne puis-je pas serrer tout ce que j’aime
            Dans mes bras éblouis ?