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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/56

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            Les lavandières descendues
            Des Artaud vers les bords de l’Arc
            Rient en passant. Voici le parc
            Du Tholonet, les avenues,

            Les platanes, la pièce d’eau,
            Le souvenir de cent années,
            La Castiglione étonnée,
            L’ombre des fêtes, le château.

            Quelle lumière sur la plaine !
            Quels jeux d’amour dans les bosquets !
            La gerbe se mêle au bouquet
            Et le torrent à la fontaine.

            Une église, un ancien couvent,
            Un cabaret, une mairie,
            Et cette épopée de la vie :
            Sainte-Victoire dans le vent !