Je ne sais plus… Ô taisez-vous
Fleuves traînant des paysages
Et vous dont les yeux sont trop doux
Qui se penchent sur mon visage.
Ne m’accordez aucun transport,
Laissez mon âme si muette,
Que la jalousie de l’effort
Et l’air des voluptés secrètes
N’accourent quand je veux mourir.
Quoi ! vous m’offrez toujours la vie ?
Mais je risque à la découvrir
D’être l’homme qu’on crucifie
Dans son jardin de pavots noirs,
Les yeux tournés vers la fenêtre
Où pleure son manque d’espoir,
Où sourit tout ce qu’il doit être !
Ta plaine a des bras de corail,
Ton divan des ombres soumises ;
Je joins mes mains vers ton travail,
Mais j’ai les mains tellement grises,