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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/83

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XIII


Ma mère, tout ton cœur et toute ta tendresse
            Ne m’ont pas rendu fort.
Je suis resté l’enfant ployé sous tes caresses.
            J’aurais voulu mon corps

Dressé pour les travaux que ce soir je contemple.
            Tes bras m’ont enfermé.
Je ne puis, de mes mains crispées, bâtir un temple.
            Je ne sais rien qu’aimer.