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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/87

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I


À Marius


Étranger si hautain je ne te connais pas.
Que m’importe le bruit de ton ombre et l’éclat
De l’aigle impériale occupant la montagne !
Si tu n’avais été, de ces chères campagnes,
Que le berger qui siffle et conduit son troupeau,
Que le grand moissonneur des vignes et des eaux,
Que le roulier qui n’a que sa route pour gloire,
Peut-être aurais-je pu, recueillant ta mémoire,
Te placer dans ma vie et t’honorer tout bas.