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Page:Sicard - Le Laurier Noir, 1917.djvu/35

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DEVANT TOUL


Sous la porte de Metz roulent les équipages,
La campagne s’enfonce au creux des flaques d’eau
Et sur les forts de Toul les lions du carnage
Dominent l’horizon des pays en lambeaux.

La boue éclate. Il pleut. Une route inclémente,
Entre des arbres gris, porte des cavaliers.
Toujours ce ciel pensif de la Meurthe sanglante !
Des pioches à la main s’en vont par des sentiers