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Page:Sicard - Le Laurier Noir, 1917.djvu/49

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SOIR À NANCY


La tendre ferveur de la nuit
Disperse les cris de l’orage.
La ville dort ; sur son visage
La lune est posée comme un fruit.

Les canons du plateau d’Amance
Veillent sur la gloire des camps.
La Meurthe coule mollement.
Des cloches bercent le silence.