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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/198

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LES AILES D’OR

Le soleil est parti de mes cieux avec celle
Dont la beauté versait la lumière à mes yeux :
Des souvenirs tombés de son front glorieux
La constellation dans ma nuit étincelle.

Derrière l’horizon des couchants sans réveil,
Elle a fui pour jamais et je la chante encore,
Et j’espère tout bas, comme si quelque aurore
Devait la ramener avec le jour vermeil !