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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/207

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LES AILES D’OR

Il me souvient pourtant d’avoir jadis aimé,
Avec bien plus de fleurs que n’en apporte mai,
Dans ce mois lamentable et sous ces cieux moroses.

Le printemps de la vie à l’autre est tout pareil :
Dans deux yeux adorés se levait mon soleil
Et dans mon cœur épris avaient grandi mes roses !