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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/226

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À CELLE QUI REVIENT

Puisque vous êtes revenue,
Le soleil peut bien s’en aller.
Sa douceur m’était moins connue
Que la douceur de vous parler ;

Que la douceur de vous entendre,
Et de sentir un cœur ami,
Comme une aile d’oiseau s’étendre
Jusque sur mon cœur endormi !