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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/274

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VI

Quand sous les deux s’ouvrait l’aile de la victoire
Dont le vol est si haut qu’on n’en voit plus le sang,
Quand l’écho nous jetait le nom d’un territoire
Où la patrie avait posé son pied puissant ;

Quand, au vent du matin, gonflés comme des voiles,
Les drapeaux emmenaient le vaisseau triomphant
Où le nom de la France est écrit en étoiles,
Et que tout notre amour contre les flots défend ;