Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Blanqui, 1843, I.djvu/71

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le salaire et les profits doivent s’élever ou s’abaisser proportionnellement à ces désavantages et à ces avantages, de manière à former un juste équilibre entre tous les divers emplois. La police arbitraire et oppressive de l’Europe s’oppose, en beaucoup de circonstances, à ce que cet équilibre s’établisse conformément à l’ordre naturel. (Liv. I, chap. x.)

De la rente de la terre. Ce que c’est que la rente de la terre ; comme elle entre dans le prix des richesses, et d’après quels principes il arrive que tantôt elle forme et tantôt elle ne forme pas une partie intégrante de ce prix. (Liv. I, chap. xi.)

Division des produits bruts de la terre en deux grandes classes :

1o Les produits qui sont toujours nécessairement vendus de manière à rapporter une rente au propriétaire de la terre.

2o Ceux qui, selon les circonstances, peuvent se vendre sans rapporter de rente de terre, et qui peuvent aussi se vendre quelquefois de manière à en rapporter une.

Les produits bruts de la première classe viennent de la terre propre à fournir de la nourriture a l’homme ou aux animaux dont se nourrit l’homme. La valeur du produit des terres cultivées pour la nourriture de l’homme, détermine la valeur de toutes les autres terres propres à cette culture. Cette règle générale souffre quelques exceptions ; causes de ces exceptions.

Les produits de la seconde classe sont les matières propres au vêtement, au logement, au chauffage, aux meubles et ustensiles du ménage, à l’ornement de la personne et à la décoration de l’habitation. La valeur de ces produits est dépendante de celle des produits de la première classe. Quelles circonstances font que les produits de cette classe peuvent se vendre de manière à fournir une rente au propriétaire de la terre dont ils ont été tirés. Principes d’après lesquels se règle la proportion pour laquelle entre la vente dans le prix de ces produits. (Liv. I, chap. xi.)

Rapport entre les valeurs respectives des produits de la première classe et celles des produits de la seconde. Des variations qui peuvent survenir dans ces rapports et des causes de ces variations. (Liv. I, chap. xi.)

Rapport entre les valeurs des produits bruts des deux classes ci-dessus et celles des produits de manufacture. Des variations qui peuvent survenir dans ce rapport. (Liv. I, chap. xi.)