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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1879-1880, Tome 2.djvu/287

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mémoires

Les Rochebaron prirent pied de bonne heure dans notre milice sacerdotale. Pons de Rochebaron, d’abord chanoine du Puy et comte de Lyon, puis évêque de Mâcon après 1144, fit un legs aux clercs de notre Cathédrale et figure, en sa double qualité de chanoine du Puy et de préchantre de Lyon, dans une bulle du pape Célestin III de 1193[1].

Brocard de Rochebaron, abbé de Saint-Pierre-Latour dès 1206, consacra, en 1212, une libéralité faite par Pierre Truans au profit de notre Hôtel-Dieu : il fut élu évêque du Puy en 1213 et fut même reconnu officiellement en cette qualité, comme l’indique le no 156 du cartulaire de Chamalières ; mais il dut se retirer devant Robert de Mehun[2].

Armand de Rochebaron assista comme témoin à cette transaction du 31 janvier 1389, qui mit fin au procès relatif à la baronnie de Chapteuil entre l’évêque Frédol de Saint-Bonnet et le seigneur d’Eynac. Armand de Rochebaron n’est pas qualifié dans cet acte, mais il appartenait sans doute au monde ecclésiastique, car son nom se trouve au milieu d’autres personnages du clergé. Il était probablement alors simple clerc et attendait un bénéfice.

Dans une transaction passée en 1333 entre les chanoines de Saint-Flour et ceux du Puy, on voit, parmi ces derniers, plusieurs membres de la noblesse du Velay ou des provinces voisines : Guérin de Fay, doyen, Pons de Polignac, Hugues de Montboissier, Hugues de la Tour, Imbert Malet, Guérin de Canillac, Pons de Rochebaron[3].

Pierre de Rochebaron, chanoine de Notre-Dame, fut l’un des témoins d’un accord passé, le 15 décembre 1349, entre l’évêque Jean de Chandorat et les citoyens du Puy, à l’occasion du réta-

  1. Frère Théodore, p. 347 ; Gall. Christiana, Eccl. Matisconensis, t. IV, col. 1071, et Eccl. Lugdunensis, col. 237 et 238 ; Pièces justificatives du marquis d’Aubais, t. III, p. 162.
  2. Tablettes, VIII, 453 et suiv. ; Mémoires de notre Société, 1re année, pp. 232 et suiv.
  3. Gall. Christiana, Eccl. Aniciensis, t. II, col. 743.