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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1879-1880, Tome 2.djvu/361

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concours

« Comme maire de la ville du Puy, permettez-moi, Messieurs, au nom de tous mes concitoyens, de remercier mon collègue, M. de Saint-Ferréol, maire de Brioude, des bonnes paroles qu’il vient de nous adresser et de la manière gracieuse dont il vient de nous souhaiter la bienvenue.

Merci également aux habitants de Brioude de leur franche, cordiale et sympathique réception !

Nous n’emporterons pas seulement de votre ville le souvenir d’un bon et brillant concours agricole, mais nous nous rappellerons toujours avec bonheur et les bonnes paroles généreuses que nous venons d’entendre et la réception qui nous a été faite. Nous n’oublierons jamais que, par delà les montagnes de Fix, aujourd’hui franchies en tunnel, se trouve une population vigoureuse, généreuse, amie du progrès, de tous les progrès, et marchant toujours à l’avant-garde.

À la santé donc de M. de Saint-Ferréol, maire, et de toute la municipalité ; à la santé et à la prospérité des habitants de la ville de Brioude, aux habitants de tout l’arrondissement, à la Haute-Loire, fière de les compter au nombre de ses enfants. »

M. Émile Mauras, président du Comice agricole du Puy, s’est levé à son tour et a porté le toast suivant :


« Messieurs,

Permettez-moi, au nom des membres du jury, d’exprimer notre satisfaction sur la réussite et la beauté du concours départemental. Nous n’attendions pas moins de l’arrondissement de Brioude, qui toujours a tenu la tête dans la voie du progrès.

Je viens donc porter un toast au président du comice de Brioude, qui, dans cette circonstance, a eu tous les soucis de l’organisation de cette fête.

Nous remercions M. Faure-Pomier du zèle qu’il a déployé dans l’intérêt de notre petite patrie agricole.

Je ne terminerai pas sans exprimer notre reconnaissance à nos honorables et sympathiques sénateur et député, MM. Edmond de Lafayette et Jules Maigne : c’est à eux que nous devons d’avoir