Aller au contenu

Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1879-1880, Tome 2.djvu/443

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
440
procès-verbaux

monastère, par Pons, vicomte de Polignac, Elisabeth, sa femme, et Armand, son fils, de l’église de Bains, avec le droit de sépulture, dîmes et offrandes.

Dans la seconde, écrite vers 1105, le même Pons, sa femme et son fils donnent à la même abbaye de Conques la dîme du cellier de Embaisso.

Ce cartulaire mentionne plusieurs fois les sous et deniers du Puy sous la dénomination de solidos pogesos, denarios pogesos, solidi de Podio et solidos de pogesos.


M. Lachenal, receveur particulier des finances à Brioude, a récemment édité un livre sous le titre de : Une église historique d’Auvergne ou l’église de Brioude, son chapitre noble, son administration, ses revenus, ses charges et fondations, son double rôle de seigneur spirituel et temporel expliqués par les documents, avec notes et un commentaire sur les origines. Première série[1].

Parmi les documents qui composent cet ouvrage, plusieurs ont vu le jour dans les Tablettes historiques du Velay et d’autres sont inédits. Il serait trop long de vous analyser cette première partie de l’œuvre de M. Lachenal. L’indication des principales pièces suffira pour vous la faire apprécier. Ces pièces sont : 1o un tableau sommaire des variations et changements survenus dans le clergé de l’église de Brioude ; 2o un décret de réforme de l’an 1256 ; 3o des comptes de recettes et dépenses dressés en 1281 par les décimateurs du chapitre ; 4o des bulles de 1424 et 1431 ; 5o une lettre de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, au pape Eugène III, pour lui révéler l’odieuse persécution dont un clerc de l’église de Brioude avait été la victime de la part du chapitre, etc., etc.

M. Lachenal est un érudit. Son travail nous présente, sous des points de vue nouveaux, le chapitre de Saint-Julien qui a joué un rôle si important dans notre pays durant dix siècles. Aussi faisons-nous des vœux pour que notre savant confrère achève le plus tôt possible la tâche qu’il a si bien commencée.

  1. Le Puy, Freydier, 1879, in-8o.