Aller au contenu

Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1881-1882, Tome 3.djvu/308

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
299
testament de marc falcimaigne, chanoine de brioude

jour au soir après l’office, où se trouveront tous ceux qui prétandront avoir portion à lad. rante. Et continueront les stations de la sorte dans toutes les esglises de la ville où le S. Sacremant sera exposé, et hors la ville chés les dames de la Visitation et R. P. Capucins : dans lesquelles esglises, je les charge de dire une fois, pour mon salut, les deux versets, o crux ave spes unica, etc., et te summa Deus, etc., en bas après le motet ; le tout soubz le bon plaisir dud. chapitre, ce que je les supplie très humblement de vouloir agréer, comme aussi que lesd. sieurs musiciens puissent aller chanter annuellement à la messe des Roix de S. Julien, le jour de la Dédicasse à S. Férréol, en la chapelle de S. Julien, où il a vaincu le monde et triomphé de la mort, en mourant généreusement pour Jésus Christ, auquel lieu si mémarable, on ne chante plus de musique de toute l’année que ce jour là. À condition toutefois, que lesd. sieurs musiciens seront recompansés de leur paine par le roy de la feste, ainsi que de coustume, ou mieux s’il se peut : laquelle susd. somme de cent livres de principal sera payée, une fois, par mon héritier, et employée, du consentemant desd. sieurs musiciens, le plustost qui se pourra apres mon decez ; moyennant quoy, ils seront obligez d’en faire tenir quitte mon héritier, et il en sera valablement déschargé.

Plus, je lègue et donne au dévot convant des dames religieuses de St Joseph, relevant de Fontevrauld, situé dans lad. ville de Brioude : scavoir, une rante annuelle de la somme de soixante livres, à moy deue par Mes Jacme et Jean Pradelle dud. Brioude, pour en jouir, par ledit convant, à perpétuité, après mon decez, de mesme sorte qu’elle m’est deue par le contract de constitution de rante du vingt uniesme septambre mille six cens soixante un, consanti à mon profit par lesd. Pradelle, reçeu par Me Claude Martinon et Robert Rochette, notaires royaux ; duquel contract lesd. notaires n’ont point réservé rière eux de minute, ains en ont baillé une à chacune des parties. C’est pourquoy lesdites dames, pour plus grande seureté de ladite rante, en fairont charger quelque notaire royal ou autre personne publique, pour