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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1881-1882, Tome 3.djvu/361

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mémoires

maxima, mais cependant assez forte pour maintenir, à l’aide des plantes améliorantes, la terre sur un bon pied de production.

Ajoutons que, faute de soins entendus, les fumiers de ferme éprouvent des pertes considérables et que les cultivateurs ne retirent pas de leurs animaux tout l’engrais qu’ils pourraient en obtenir, à cause de leurs tendances à vendre la paille.

La conséquence d’une telle erreur sera un retour forcé à la jachère, à moins que l’on ne recourre aux engrais chimiques.


consommation de viande

Il se consomme peu de viande de boucherie ; quelques familles aisées seulement et une partie des habitants du chef-lieu de canton s’approvisionnent de viandes fraîches. Les villageois se nourrissent de pommes de terre, de fromage, de beurre et de salaisons.

Le poids net de la viande abattue ne s’élève qu’à 208 155 kil. ; soit 28 kilog. par an et par individu (dans ce chiffre, la viande de porc entre pour les cinq sixièmes).


Lait.

L’on recueille annuellement 20 762 hectolitres de lait de vache et environ 150 hectolitres de lait de chèvre. Une partie est consommée aussitôt comme boisson ou à l’état de fromage frais, désigné dans le pays sous le nom de tôme.

13 500 hectolitres servent à la fabrication du fromage bleu du pays et du beurre, dont le poids atteint 42 000 kilog. par an. Le beurre, est en grande partie, exporté sur les grands centres par des commerçants ou commissionnaires, appelés leveurs, Paris, Marseille et Montpellier sont les principaux débouchés,