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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1881-1882, Tome 3.djvu/407

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procès-verbaux

des fumures et des amendements employés à leur fertilisation.

M. Nicolas passe en revue successivement les différentes espèces de terrains : il indique leur existence dans les cantons de la Haute-Loire, les améliorations qu’il est facile de leur apporter. Il étudie les récoltes que ces divers terrains sont susceptibles de produire, les amendements nécessaires pour augmenter leur rendement ; il indique ceux qui sont applicables suivant les différentes variétés du sol. La plupart des indications données par M. Nicolas sont faciles à mettre en pratique dans notre département ; l’explication est résumée en peu de mots, elle est dépourvue de phrases, et l’homme de la campagne, l’enfant même, peuvent facilement la comprendre et en faire l’application.

La seconde partie est le complément nécessaire de la première. Elle passe en revue les différentes espèces d’engrais, les soins à leur donner, leurs propriétés, leur mode d’emploi.

Si tous les cultivateurs étaient bien imprégnés des conseils donnés par M. Nicolas, ils arriveraient facilement et sans augmentation de dépenses à obtenir de leurs terres un rendement bien supérieur à celui qui est la moyenne du département. La plupart du temps, dans notre pays, les fumiers et les engrais de toutes sortes ne sont l’objet d’aucuns soins ; et il semble qu’on les laisse à plaisir perdre leurs éléments les plus actifs : les purins coulent dans des terrains vagues et vont se perdre dans des mares sans issue, devenant ainsi, au lieu d’être un objet utile, une cause d’insalubrité. Plus encore que la première partie du travail, la seconde doit être le sujet des méditations de l’agriculteur, et les principes qui y sont exposés laisseront certainement dans l’esprit de l’enfant des notions dont il trouvera plus tard l’application dans la pratique.


Le même membre donne également communication d’un mémoire qu’il a fait sur le sucrage des vins[1].

M. Jacotin met sous les yeux de l’assemblée un sceau cylindrique en fer creux, en forme d’étui, et portant à l’une de ses extrémité des armoiries qui

  1. Voyez t. III, Mémoires, p. 355.