déversoir. L’assemblée vote des remerciements à M. Marconnès, et décide qu’il sera entendu d’abord, puis qu’une commission sera chargée d’aller, avec lui, continuer les études qu’il a commencées.
Après un rapport de M. Hérisson sur des expériences agricoles ayant pour objet l’orge[1], rapport écouté avec toute l’attention qu’il mérite, M. le Président donne connaissance du Bulletin météorologique pour le mois de février, et l’assemblée écoute la communication de M. Moullade sur les diatomées fossiles. Les études de M. Moullade, dirigées avec un rare talent d’observation et avec une grande habileté, serviront puissamment à l’histoire géologique de notre pays, M. Moullade est invité à mettre par écrit ses découvertes, et il annonce, à la satisfaction générale, que ce travail qu’on lui demande est en bonne voie d’achèvement.
SÉANCE DU 11 MAI 1882.
M. le Président donne communication du mouvement qui s’est produit à la Caisse d’épargne du Puy pendant le cours de cette année et comparant les chiffres actuels à ceux des années précédentes, il constate un progrès réel dans toutes les catégories. L’assemblée adopte le vœu que les démarches nécessaires pour retirer les fonds des caisses d’épargne soient simplifiées, que le transfert des fonds de caisse d’épargne à caisse d’épargne soit autorisé. De la sorte, un ouvrier, qui se trouve aujourd’hui au Puy et dans quelques jours à Cambrai, pourrait retirer à la caisse d’épargne de cette ville l’argent qu’il aurait versé au Puy, ou continuer ses versements avec le livret qui lui a été délivré ailleurs.
- ↑ Voyez, IIIe volume, Mémoires. p. 360.
