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Page:Société de l’enseignement supérieur - Revue internationale de l’enseignement, volume 37, juin 1899.djvu/236

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REVUE INTERNATIONALE DE L’ENSEIGNEMENT

cher Zunge », est comme un moyen terme entre les deux précédents. Il comprend des publications que leur étendue ne permettait pas d’y introduire. Ce sont de petits écrits qui, eux aussi, sont puisés aux sources, mais qui concernent plus spécialement tel sujet restreint et déterminé. Ainsi, par exemple, « die lateinischen Schülergespräche der Humanisten », petit volume de 2 marks (2 fr. 50), alors que les Monumenta Bände coûtent de 12 à 20 marks.

Une quatrième série de publications comprend celles qui sont faites par des groupes spéciaux, chargés de recueillir dans le district, dont l’étude est confiée à leur soin, tous les matériaux qui peuvent servir à la reconstitution de l’École d’autrefois. Quand les recherches sont fructueuses, quand les matériaux sont en nombre suffisant, la Société les publie, c’est ainsi qu’ont déjà vu le jour le Bayern-Heft, l’Austria-Heft, etc.

Enfin, il existe un cinquième groupe de publications, nées de la plus récente des entreprises de la Société. De cette œuvre, qui est par excellence une œuvre bibliographique, je voudrais parler avec quelques détails.

Cette œuvre entreprise en 4896 et que la Société poursuit avec autant de succès que de persévérance, est, comme je l’ai dit, la bibliographie, au mois le mois, de tout ce qui est publié dans les pays de langue allemande (Allemagne, Suisse, Autriche), en tant que livres, écrits, ordonnances administratives se rapportant aux choses de l’École. C’est une œuvre, qui demande une grande rapidité d’information, et un travail d’autant plus considérable qu’elle est, autre chose et plus qu’une simple « table des matières » des publications et des écrits pédagogiques.

Depuis longtemps la Société pensait à créer une œuvre qui parât au manque de direction et d’orientation dans les recherches qu’on peut avoir à faire dans le vaste domaine des choses de l’Éducation et de l’Enseignement. Une œuvre donnant sûrement et rapidement des renseignements sur toutes les questions d’Éducation et d’Enseignement, traitées dans le cours d’une année (12 cahiers mensuels) par livres, brochures et circulaires, en même temps qu’elle informe de tous les moyens spéciaux d’enseignement à l’Université comme à l’École primaire, aussi bien en Allemagne, qu’en Autriche et en Suisse : une telle œuvre n’existait pas.

Il y avait donc là une lacune : la Société entreprit de la combler. Ce qu’elle avait fait pour le passé, elle voulut le faire pour le présent, et donner ainsi comme une suite à ses Monumenta-Bände.