Aller au contenu

Page:Spaak - À Damme en Flandre.djvu/130

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

GERTRUDE, froidement,

Lui rompre un peu les os. Pourquoi ?

MÈRE-FLANDRE, de même,

Lui rompre un peu les os. Pourquoi ? Je n’en sais rien…
Mais si vous connaissez quelqu’un qui s’intéresse
À lui, voilà !…

GERTRUDE, haussant les épaules, puis, avec le même rire,

À lui, voilà !… Comment veux-tu que je connaisse
Quelqu’un !… C’est ridicule ! Et tu serais plus sage,
Mère-Flandre, en écoutant moins ces commérages !

MÈRE-FLANDRE, sans bouger,

Moi ?… Je n’écoute rien… mais j’entends, par hasard…

GERTRUDE, la regarde de côté, puis après un silence,

Te souviens-tu qu’il soit jamais rentré si tard ?
Tu n’es pas inquiète ?

MÈRE-FLANDRE

Tu n’es pas inquiète ? Eh, non.

GERTRUDE

Tu n’es pas inquiète ? Eh, non. Il est parfois
Si sombre maintenant !