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Page:Spaak - Kaatje, préf. Verhaeren, 1908.djvu/132

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JEAN (redescendant les marches)

Ici ; ne crois-tu pas ?… Oui… Mais où donc est-elle ?
Je cherche en vain…

LE PÈRE (riant et se tournant vers lui)

Je cherche en vain… Quand c’est sa femme qu’on appelle,
Il faut crier plus fort, bien plus fort, mon garçon !
Hein, la mère ?…

JEAN (ému et de plus en plus inquiet)

Hein, la mère ?… On m’entend dans toute la maison !

Il ressort à droite.

Pomona ?

LE PÈRE (à Kaatje)

Pomona ? Qu’en dis-tu ?

KAATJE

Pomona ? Qu’en dis-tu ? C’est bien ; il est si vieux ;
Je pourrai le choyer à mon aise…

JEAN (rentre à droite, atterré)

Je pourrai le choyer à mon aise… Mon Dieu !…
Sa chambre est en désordre, ses objets épars…

LA MÈRE (inquiète)

Mais qu’as-tu donc ?…