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Page:Spenlé - Novalis.djvu/381

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ÉPILOGUE

religieux des premiers romantiques, et aussi les Fragments de Ritter Fragmente aus dem Nachlass eines jungen Physikers — Heidelberg, 1810), les Mémoires de Steffens (Was ich erlebte Breslau, 1841 Tomes 3 et 4) et de G. H Schubert (Selbstbiographie Erlangen,. 1854), qui nous introduisent dans le cercle des physiciens romantiques

ÉTUDES CRITIQUES


Parmi les études plus anciennes, aujourd’hui très dépassées, on peut citer l’essai de Carlyle (Novalis — Dans Miscellanies London, 1847, vol. II, p II et suiv.), une étude de S René Taillandier (dans Revue de L’Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier Mémoire de la Section des Lettres 1847 T. I, p. I et suiv.) et le manifeste d’Arnold Ruge (Der Protestantismus und die Romantik, dans les Hattische Jahrbücher, 12 octobre 1839).

Les premières études vraiment impartiales, documentées et approfondies sont celles de Dilthey (dans les Preussische Jahrbücher, I865. 5tes Heft) et de Haym dans Die romantische Schule, ein Beitrag zut Geschichte des deutschen Geistes Berlin, 1870, p. 325 et suiv). La monographie consciencieuse de Schubart (Novalis Leben, Dichten and Denken, Güterstoh, 1887) et le travail un peu superficiel de Bing (Novalis, Eine biographische Charakteristik, Hamburg and Leipzig, 1893) n’ont rien ajouté d’essentiel aux travaux de Dilthey et de Haym, La récente étude de Heilborn (Novalis der Romantiker, Berlin, 1901) s’attache moins à donner une interprétation critique de l’œuvre qu’à présenter une image documentée et parfois très neuve de la personnalité du poète et de son entourage.

Les œuvres lyriques de Novalis ont fait l’objet d’une étude spéciale de Carl Busse (Novalis Lyrik Oppeln, 1898). — Fortlage (Sechs philosophische Vortræge, Iena, 1872 p. 75 ri suiv.) a étudié les rapports de l’œuvre de Novalis avec la philosophie de Fichte. Plus récemment Adolf Huber a fait une étude sur la philosophie de la nature de Novalis dans Euphorion, Zeitschritt für Litteraturgeschichte 1899, 4tes Ergænzungsheft, p. 90 et suiv.) La religion de Novalis a fait l’objet de nombreux articles, généralement dénués de valeur ou entachés de partis pris. Le chapitre, consacré à Novalis par Otto Pfeiderer (Geschichte der Religionsphilosophie von Spinoza bis auf die Gegenwart, Berlin, 1893, p. 253 et suiv.) ne fait guère que répéter Hlaym et Dilthey

L’ouvrage de Brandes (Die Hauptstrœmungen der Litteratur des 19tes Jahrhunderts Jubilæumausgabe, Leipzig, 1897) contient une étude détaillée du premier romantisme allemand (II, Die romantische Schule in Deutschland). Ce livre, d’une lecture attrayante, est tendancieux et hostile au romantisme. Les pages consacrées à Novalis (chap. II, Das romantische Gemüt) reproduisent en partie les jugements et les partis pris d’Arnold Ruge dans le Manifeste cité plus haut. La méthode de l’auteur consiste moins à interpréter qu’à dresser un réquisitoire au moyen de fragments plus ou moins arbitrairement découpés et détachés de l’ensemble.