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Page:Spenlé - Novalis.djvu/492

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NOVALIS DEVANT LA CRITIQUE

interne et à explorer les ondes diffuses, qui sont venues frapper ses multiples faces de cristal. Après tant de jugements contradictoires, de formules dogmatiques et absolues, elle s’efforcera de se conformer à la définition de Taine : « Quand nous essayons de raconter la vie ou de figurer le caractère d’un homme, nous le considérons assez volontiers comme un simple objet de peinture ou de science : nous ne songeons qu’à exposer les divers sentiments de son cœur, la liaison de ses idées et la nécessité de ses actions ; nous ne le jugeons pas, nous ne voulons que le représenter aux yeux et le faire comprendre à la raison. »

VU ET PERMIS D’IMPRIMER
Le Vice-Recteur de l’Académie de Paris
L. LIARD
VU ET LU
En Sorbonne, le 29 juillet 1903
Par le Doyen de la Faculté des Lettres
de l’Université de Paris
A. CROISET