Aller au contenu

Page:Spenlé - Novalis.djvu/70

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
62
NOVALIS

pourquoi je voudrais devenir tranquille et ne voir autour de moi que des visages pleins de bonté. » Dans une autre lettre il ajoute quelques détails : « La dernière nuit, elle délirait ; tout à coup elle secoua la tête, sourit et dit : Je le sens, je suis folle, je ne suis plus bonne à rien sur terre ; il faut que je m’en aille. — Cher ami, moi aussi je déraisonne. Ce qu’il y a de meilleur en moi se resserre ; le reste s’écroule en une misérable poussière. »