Aller au contenu

Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

armées musulmanes défilèrent devant Orléans, la ville depuis neuf jours, n’était plus qu’un monceau de cendres fumantes.

. . . . . . . . . . . . . . .

Le 28 vendémiaire 331, Ibrahim-el-Kébir lui-même arriva dans les Flandres. Les opérations militaires se trouvaient partout à peu près terminées. Les cantons de la Suisse montagneuse et de l’Écosse, où persistent encore aujourd’hui quelques débris de familles européennes, avaient seuls été épargnés par les envahisseurs. Le sultan venait en personne prendre possession de son nouvel empire.

Quand il toucha les rivages de la mer du Nord, aux environs de Blankenberghe, le conquérant, arrêtant son escorte, se lança au galop jusqu’au bord de la plage. Les sabots de son cheval dans l’écume des vagues, il demeura longtemps immo-