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Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/25

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dénudé et poli par les veilles sur toute la surface du crâne, à peine garni encore par quelques touffes de cheveux grisonnants.

Personne plus que Paule Bonin ne s’était voué corps et âme au labeur désintéressé et incessant pour le progrès, pour la science, pour le bonheur public. Munie de l’instruction variée et solide que la commune donnait à tous, exemptée par une organisation sociale supérieure des moindres soins matériels, elle avait pu se développer sans entraves et faire valoir intégralement les merveilleuses ressources de son beau génie.

Vers quinze ans, comme la plupart des jeunes gens et jeunes filles à qui le permettait l’état de leur santé, elle avait bien dissipé dans les désordres un temps qu’elle aurait mieux employé à l’étude ;