Aller au contenu

Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/139

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
121
ACTE II, SCÈNE III.

ÉLISÉE.

Maintenant il faut que j’aille dans d’autres contrées, annoncer la parole du Très-Haut, et mes cendres doivent reposer loin d’ici. Semida, quand on viendra te dire que le vieillard n’est plus, souviens-toi qu’il t’a chérie dans ton enfance, et va quelquefois encore prier Dieu près de la retraite solitaire que j’ai habitée.

SEMIDA.

Ô mon père !

LA SUNAMITE.

Ô mon bienfaiteur !

SEMIDA.

Guehazi, adieu.

LA SUNAMITE.

Guehazi, je n’oublierai point ta pitié.

LA SŒUR.

Revenez au milieu de nous.

GUEHAZI.

Conservez à jamais l’alliance de l’Éternel.