Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/185

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SABORD.

C’est que la joie de vous revoir lui trouble un peu la cervelle ; d’ailleurs vous savez bien que depuis 1815 la manœuvre est toute changée.

DERVAL.

Ah capitaine ! j’ai vu bien du pays ; mais nulle part une personne aussi charmante que mademoiselle Rosalba… Je viens vous sommer de me tenir votre promesse.

LE CAPITAINE.

Avez-vous abandonné tout-à-fait la littérature ?

DERVAL.

Ah ! pour jamais.

NÉRINE.

Cependant, monsieur, on a joué encore une de vos pièces à Paris, il y a quatre jours.

DERVAL.

Que dites-vous là, Nérine ? à quoi cela sert-il ?

NÉRINE.

Oui, je vous assure, et elle est tombée.

DERVAL.

C’est-il vrai ? parlez-moi franchement : on devoit cependant…