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Page:Stendhal - De l’amour, I, 1927, éd. Martineau.djvu/200

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CHAPITRE XXXIII


Toujours un petit doute à calmer, voilà ce qui fait la soif de tous les instants, voilà ce qui fait la vie de l’amour heureux. Comme la crainte ne l’abandonne jamais, ses plaisirs ne peuvent jamais ennuyer. Le caractère de ce bonheur, c’est l’extrême sérieux.