qu’elles en aient fait un fat. Ce n’est qu’alors qu’il peut flatter la vanité.
Zilietti me dit à minuit, chez l’aimable Marchesina R… : « Je n’irai pas dîner avec vous demain à San-Michele (c’est une auberge) ; hier j’ai dit des bons mots, j’ai été plaisant en parlant à Cl***, cela pourrait me faire remarquer. »
N’allez pas croire que Zilietti soit sot ou timide. C’est un homme prudent et fort riche de cet heureux pays-ci.
Ce qu’il faut admirer en Amérique, c’est le gouvernement et non la société. Ailleurs, c’est le gouvernement qui fait le mal. Ils ont changé de rôle à Boston, et le gouvernement fait l’hypocrite pour ne pas choquer la société.
Les jeunes filles d’Italie, si elles aiment, sont livrées entièrement aux inspirations de la nature. Elles ne peuvent être aidées