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Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/10

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STENDHAL
ÉROTIQUE
1801 – 1805

Milan, 12 floréal

On cite ici Mme N… comme la plus jolie femme de la ville, et véritablement elle n’est pas mal ; on lui donne 60.000 francs de rente, elle a un cavalier servente, bel homme, et qui dépense beaucoup pour elle ; elle est par conséquent inattaquable. Nous pourrions baiser deux comtesses qui logent près de chez nous, mais elles ont vingt-huit et trente ans, et un air de saleté qui répugne.