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Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/26

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qui s’est marié par amour et estime. Avez-vous lu cette suite d’Émile ? Le Dean Swift ne voulait pas se marier pour ne pas faire l’aveu ; il se maria, sollicité par sa maîtresse, mais jamais ne la vit en tête à tête, pas plus après qu’avant.

Dans le salon d’un comte, pair de France, noble en 1 500 et fort riche, j’ai froid près de la fenêtre, quand il y a vent du nord. Votre objection provient de la vérité probable, mon assertion de l’étude de la nature. Votre objection serait parfaite en Angleterre.

J’ai relu votre lettre :

« Quand même Armance, couchant avec Olivier, toutes les nuits, à Marseille, serait étonnée : 1o Elle l’adore, et, avec la main, il lui donne deux ou trois extases chaque nuit. 2o Par timidité, par pudeur féminine, elle n’oserait rien dire.