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Page:Stendhal - Molière, Shakspeare, la Comédie et le Rire, 1930, éd. Martineau.djvu/111

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MOLIÈRE



Scène III

GEORGE DANDIN (seul).

Il me faut, de ce pas, aller faire mes plaintes au père et à la mère, et les rendre témoins, à telle fin que de raison, des sujets de chagrin et de ressentiments que leur fille me donne.

Mais les voici l’un et l’autre fort à propos.


Fin de la 1re phrase comique (terme de musique). Avant de sortir de Paris j’ai distingué dans le Tartuffe les phrases ou sujets d’attention qui renferment une moitié d’acte, un acte, etc.



Scène IV

MONSIEUR DE SOTENVILLE, MADAME DE SOTENVILLE, GEORGE DANDIN
MADAME DE SOTENVILLE

Mon Dieu ! notre gendre, que vous avez peu de civilité…


Peinture extrêmement forte, et[1] cependant point odieuse, de la gêne que donne

  1. Principe. Que les peintures soient très fortes, sans toutefois être odieuses ; défaut de la force, tomber dans l’odieux ou l’extravagant.