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Page:Stendhal - Molière, Shakspeare, la Comédie et le Rire, 1930, éd. Martineau.djvu/151

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MOLIÈRE

pathie en empêchant notre orgueil de l’attaquer.


DORINE
En attrapant du temps, à tout on remédie.


Attrapant, excellent ton de Molière qui fait t’imposant autant que nos sots écrivains actuels le recherchent. Voilà un des grands vices de la conversation actuelle. La monarchie en vieillissant chassera ce défaut.


DORINE

Quel caquet est le vôtre !
Tirez de cette part ; et vous, tirez de l’autre.


Qu’on ose comparer quelque comédie antique à cela ! n’ai-je pas bien raison de n’apprendre ni le grec ni le latin.